Azayel, une âme damné

Et voilà encore une journée de lutte intérieur. Cette âme est vraiment lassante dans ce combat de force mental. Alors pour me soulager d’une part de ce fardeau, je vais coucher ma vie dans ce journal. Peutêtre y trouverais-je une certaine aide.

Je reçu le nom d’Azayel à ma naissance, dans un village perdu sur Teldrassil. De père chasseur et de mère druide, j’aurais dû être animé par l’amour des animaux et de la nature. C’était le cas, malheureusement j’avais beau m’acharner pour apprendre le plus de leurs domaines, m’exercer à les appliquer et étudier, je ne parvenais à aucun résultat. Mes parents allèrent voir un sage pour connaître la raison de ce blocage et ses paroles, bien qu’énigmatiques furent un choc pour eux, comme pour moi.

« Cet enfant est né sous un mauvais astre. Son essence ne peut trouver l’équilibre de la nature et doit être exclus de ces connaissances. Ce sera à lui de choisir entre la vie et la mort quand son temps viendra »

Jamais je ne pourrais suivre la voie de mes parents et je n’étais pas taillé dans le bois des guerriers. Je devins donc un apprenti prêtre et c’est là que je pu alors découvrir mes talents pour soigner… et apporter la mort. Et c’est depuis ce jour que ces voix se disputent sans cesse. Elle avait débuté durant mes périodes de repos, de légers murmures m’encourageant ou me contraignant. Puis, au fil que les années passaient, elles se faisaient plus insistantes, plus fortes, presque à m’imposer leur volonté.

Il y en avait une douce, chaleureuse qui me rassurais et adoucissais mon cœur quand il venait à s’emballer. L’autre était plus froide et sombre, me sifflant les pires choses lors de mes luttes, m’enfonçant dans la colère et la haine quand elle prenait le dessus. Pris dans leur conflit, les autres ont commencé à m’éviter, me fuir même pour certains. Peut être est-ce mieux ainsi, cela m’évite de faire du mal à ceux qui pourrait m’entourer. Malgré cela, ces voix m’apportent la puissance que j’ai acquis jusqu’à présent. La première me souffle les mots à prononcer pour protéger et soigner, la seconde les mots de destruction affaiblissant et semant la mort à ceux qui les entendent.

Lors de mes errances sur Teldrassil, j'ai rencontré une elfe druide qui me regardait étrangement. Voyait elle le conflit qui me tiraille, avait elle pitiée de moi, voulait elle juste discuter, toujours est-il que nous avons discuté un moment dans une auberge proche. A la fin de la discussion, elle m’offrit l’opportunité de rejoindre un groupe où elle était responsable. Sans que je ne puisse y réfléchir, la voix douce pris possession de mon corps pour accepter sa proposition, sans que je ne puisse y réfléchir un instant. Pour s’excuser par après, disant que cela ne pourrait que m’aider à trouver l’équilibre qui m’était interdit encore maintenant. La réponse fit plaisir à la druide, puis elle me dit : «Il faudra te présenter à notre reine pour que ton entrée soit officielle. Tant que tu respecteras nos règles, il n’y aura aucun problème » et dans un sourire, elle me quitta pour une destination qui m’ai inconnue.

J’ai continué alors mon chemin, cherchant toujours cet équilibre, mais l’esprit un peu plus serein en voyant qu’il existait une personne qui me faisait confiance au moins. J’espère que ce choix qui me fut forcé ne m’amènera pas plus d’ennuis qu’à présent.

Bienvenue à toi et merci pour ton beau récit

Nous te souhaitons bon plaisir parmi nous et dans wow en générl, plein de surpises t'attendent

Cela fait plusieurs semaines que je poursuis mon errance sur ces terres qui me sont toujours étrangères, même si à force de les parcourir, certaines le deviennent moins. Pour m’occuper l’esprit et éviter de tomber dans le tourment qui ronge mon existence, je me suis mis à aider les gens des villages où je trouvais l’hospitalité. A voir le nombre de personnes que j’ai pu aider jusqu'à présent, je me demande si ce monde n’est pas en pleine extinction. Des plantes maudites, des Sylvains agressifs, des alliés qui se sont retourné contre nous. Mais parmi tous ces évènements, quelques « missions » me soulageaient, comme aider à ressourcer les puits de lune.

J’ai pu aussi venir en aide à certains aventuriers et aventurières qui étaient dépassés par les évènements. Je recus aussi de l’aide d’un certain Jäh, pour une quête qu’y nous avait été donné à tout deux. Retrouver les artefacts qui permettraient l’éveil des Anciens demeurant encore dans le rêve d’Emeraude.

Beaucoup de créatures nous barrèrent le chemin, voyageant dans un labyrinthe ténébreux. Nous avions trouvé deux artefacts quand nous sommes tombés sur un esprit prisonnier par les actes des créatures qui s’étaient incrustées dans cet ancien temple. Il nous supplia de trouver le talisman qui le maintenait prisonnier afin de découvrir la cause de cet état. Après plusieurs envahisseurs tués et dépouiller, nous avons trouvé le dit talisman et nous le rapportions alors à l’esprit. Après l’avoir observé, il en conclut que nous devions utiliser ce talisman son corps physique afin d’être libéré du maléfice. En descendant plus profondément dans ce labyrinthe, nous avons fini par trouver le corps et nous avons appliqué les désirs de l’esprit en faisant ce qu’il nous avait demandé. Une fois retournée auprès de lui, la joie l’illuminait et il nous remit d’anciens objets magique pour nous remercier avant de disparaître dans l’Ether.

La suite de notre mission principale se poursuivit jusqu’à un moment où j’ai eu la maladresse de tomber dans un groupe d’ennemi qui m’ont complètement déchiqueté. « Imbécile, pourquoi as-tu sauté au milieu de la mort, tu es suicidaire ou quoi ? » m’hurlait alors la voix sombre qui m’accompagnait depuis si longtemps. Ce qui relança un débat sur mes actes avec l’autre voix. Le druide qui m’avait aidé jusque là s’adressa alors à moi. Me disant de libérer mon esprit afin de pouvoir reprendre contrôle de mon corps. J’hésitais d’agir de la sorte, peur de me perdre définitivement, mais il me rassura en me promettant de protéger mon corps le temps que je puisse en reprendre le contrôle.

Je suivis donc le conseil de mon protecteur et la sensation que j'ai ressenti était des plus désagréable, surtout que dans cet état de faiblesse, mon tourment en était encore plus renforcé. J’ai pris alors de longue seconde à comprendre ce qui m’entourait, à prendre conscience de mon état spectrale, puis à l’emplacement où je m’étais incarné. Un lieu qui m’était totalement inconnu, mais je pouvais ressentir comme une flamme, une lumière, quelque chose qui m’appelait au loin. Sans chercher à comprendre ce qui m’appelait, je m’y dirigeais directement, tout en contournant les obstacles qui se trouvaient sur ma route. Après un temps qui me paraissait infini, je retrouvais mon protecteur veillant sur mon corps. Une fois repris son contrôle, nous nous dépêchions de finir notre mission pour pouvoir nous reposer.

Rentré au village, chacun parti de son côté, suivant nos obligations respectives. Je continuais d’aider comme je pouvais les gens du village, alors que lui partait directement pour la capitale.