Toffu voyageait déjà depuis plusieurs .... Il était épuisé et ne cessait de penser à sa famille de Lynoris. Mais il devait absolument trouver cet alchimiste capable de lui faire retrouver la mémoire.
En passant par Theramore, il entendit parler d’un alchimiste très célèbre qui vit plus à l’Est.
Il se mit en chemin vers l’Est. Avant de continuer plus loin il fait un crochet par la cabane de Thabeta dans le marécage d’Aprefange. C’est paraît il la dernière personne connue qui a vu Toffu.
Toffu regrettait de n’avoir pas averti Ansaldia de son départ. Il avait pourtant failli en parler à Evalia lors de sa dernière visite à Azshara mais au moment où il s’apprêtait à lui en parler elle lui montra la tombe de son père, le moment n’était donc pas très approprié. Il renonça dont à dire quoi que ce soit. Il espérait que Mélussine trouverait le message et en ferait part aux autres.
Il voyagea toute la journée
Fatigué, à la nuit tombante il décida de faire un feu pour la nuit.
Le feu enfin allumé, il se trouvait dans une petite clairière baignée par la blancheur de la lune.
Il aimait regarder danser les flammes.
D’un seul coup la forêt se fit silencieuse.
Une nuée de chauves souris s’envola vers le ciel.
La lune se masqua d’un voile opaque. Les flammes du brasier se mirent à s’intensifier. Des reflets rougeoyants brillaient dans les yeux du mage. Des serpents de flammes se mirent à ramper sur le sol et à embraser tout sur leur passage.
En un instant la clairière n’était plus qu’un cercle de flammes.
Un cri …
Toffu se mit à hurler en regarder vers le ciel. Des boules de feu partirent de ses mains et vinrent enflammer les arbres aux alentours. Il ressentit une terrible brûlure dans le creux de ses mains.
Toute la forêt n’était plus qu’une fournaise ardente.
Une ombre , un spectre noir apparu au milieu de la clairière et se mit à danser au milieu des flammes. Toffu hurlait à la mort.
Une voix de femme traversa la forêt douce et rassurante et se mit à dire :
Une forêt
Un cercle
La nuit obscure
Et la blancheur de la lune
Suprême comme le Divin
Nectar qui chaque jour coule dans nos veines
Un cri, une ombre
Forteresse des âges, refuge de notre amour
Sentinelle de la vie, perchées comme une déesse de verre
Pureté cristalline de l’eau, de la source universelle
Je t’ai vu apparaître
Au milieu des monstres et des chimères
Escortée par les loups
T’approchant du feu où je dansais
J’ai vu tes yeux de lumière
Pour l’éternité
Dans l’instant de plénitude
Je t’ai priée genoux contre terre
Mordant la poussière
Un oiseau de nuit vint ce soir là
Porter le message de notre union
Dans un grand battement d’ailes
Silencieux
A travers les temps, à travers la mort
Zul’Thera !
Puisses-tu pénétrer le Divin mystère, puisses-tu contempler les perles de sagesse au creux de mes mains tombées en coupe
Comme une ultime prière lancée dans les ténèbres.
Toffu se réveilla couvert de la rosée matinale. Il restait dans l’air une odeur de feu éteint.
Il se réveilla terrifié et il ne lui fallu que quelques secondes pour se relever. Son cœur battait la chamade, sa respiration était rapide. Tout son corps tremblait nerveusement.
Lentement il balaya la clairière du regard.
Il se laissa tomber à genoux et se mis à pleurer de grosses larmes. Il ne comprenait rien à ce qu’il venait de vivre.
Etait-ce possible que se soit un rêve ?
Au moment ou il voulu rassembler ses affaires il senti une terrible douleur aiguë dans la paume de ses mains.
Toffu les retourna lentement pour découvrir d’horribles brûlures …
Sa chair brûlée laissait deviner un signe étrange …
Quelle était donc cette diablerie ?
Toffu soigna ses plaie à l’aide de pansements de tisse-mage et se remis en route les pensées troublées … Il était mort d’angoisses et d’inquiétudes.
Reviendra-t-il un jour vivant chez les siens ?